RéFéRENCEMENT D'éLEVAGES CANINS ET FéLINS DEPUIS 2005
Posséder un chien ou un chat quand on est âgé
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Posséder un chien ou un chat quand on est âgé
Un vrai plus pour la santé !

« Je vieillis : j’ai envie d’avoir un chien ou un chat mais si je dois partir habiter en maison de retraite ou si je décède, que va-t-il devenir ? » Cette crainte empêche de nombreuses personnes âgées de faire l’acquisition d’un animal. Selon une enquête britannique, 16 % des plus de 60 ans et 26 % des plus de 80 ans affirment ne pas avoir de chien ou de chat en raison de ce type d’interrogations.

Pourtant, la possession d’un chien ou d’un chat a de multiples effets positifs sur notre santé physique et mentale. A tel point que des institutions pour personnes âgées s’organisent de plus en plus souvent pour accueillir les animaux des résidents ou avoir leurs chiens ou chats « mascottes ».

D’autre part, des solutions commencent à être proposées pour que les animaux des personnes âgées soient accueillis en cas de décès de leur propriétaire.

Baisse de la pression artérielle

On l’affirme souvent, posséder un chien fait baisser la pression artérielle. Est-ce vraiment prouvé ? Une étude récente, faite avec 60 personnes hypertendues (30 femmes et 30 hommes), vivant seules mais désirant adopter un chien nous renseigne clairement à ce sujet.

Dans ce groupe, 30 personnes ont pris un chien dès le début et le reste du groupe n’en a adopté un qu’à la fin de l’année d’étude.

Il a d’abord été montré que la pression artérielle diminue au bout de 10 minutes seulement de contact avec le chien et les mêmes effets ont été observés chez les chiens !

La résistance au stress des personnes a été testée plusieurs fois. Les tests consistaient à faire des exercices de calcul mental et des présentations orales. Le 1er mois, la tension artérielle de tout le monde augmentait significativement pendant les tests de stress. Le 3e mois, on a constaté une diminution de la pression artérielle au repos chez les propriétaires de chien.

Pendant les tests, la pression artérielle de ces derniers augmentait moins que celle des non propriétaires, même si le chien n’était pas présent physiquement. Lorsque les participants du groupe témoin ont fait l’acquisition d’un chien, les résultats sont devenus similaires !

Moins de stress

D’autres études ont montré que la présence d’un chien procure un effet relaxant qui se manifeste physiologiquement. La concentration d'une hormone, le cortisol (qui augmente normalement en cas de stress) diminue de manière significative chez l’homme alors que celle des endorphines (dont la sécrétion procure une sensation de bien-être) augmente nettement lorsque l’homme et le chien sont en présence.

Le chien : un lien social

Les propriétaires d’animaux entrent plus facilement en contact avec d’autres personnes par l’intermédiaire du chien. Le chien est qualifié de « catalyseur de relation sociale» dans la vie quotidienne ! Ceci est observé chez les personnes autonomes et dans les institutions pour personnes âgées : la présence d’un chien facilite les échanges entre les résidents mais aussi avec le personnel soignant. Le bien-être émotionnel que procure le chien rend tout le monde plus souriant, plus communicatif et améliore les relations sociales au sein de la maison de soins.

Moins de dépression

Une étude a montré que la compagnie d’un animal divisait par trois le risque de présenter une dépression chez les hommes âgés. Le fait d’avoir des responsabilités vis-à-vis d’un compagnon restaure le sentiment d’utilité et le repli sur soi est moins intense. Le quotidien est rythmé par les sorties et les repas nécessaires au chien.

Cela est particulièrement évident lors de perte du conjoint. Le chien devient alors parfois la seule relation sociale permettant un lien avec l’extérieur.

Il semble aussi que les personnes âgées s’occupant d’un animal aient davantage tendance à parler au présent que celles qui n’en ont pas. 


Les nombreux avantages de la possession d’un chien par une personne âgée ne doivent pas faire oublier les précautions élémentaires à prendre. Outre le choix d’une race dont le format et le caractère sont compatibles avec des capacités physiques de son maître, il faut aussi prêter attention aux aspects sanitaires.

L’efficacité du système immunitaire diminue avec l’âge et il est donc primordial que le chien soit très bien suivi sur un plan vétérinaire : vaccins, vermifuges, prévention des infections bactériennes (oreilles, dents, etc.), pour ne pas risquer que des germes dangereux puissent passer du chien à son propriétaire.